Routes
En Islande, il existe trois types
de routes :
- les routes goudronnées : la principale est
la route n°1 qui fait tout le tour de l’île. Elle est généralement à deux fois
une voie à l’exception de la périphérie de Reykjavik où elle ressemble
davantage à une voie express. La vitesse y est limitée à 90 km/h et elle est
comparable à nos routes départementales, plutôt en bon état. Les nids de poule
sont très rares et on y circule très facilement. Les routes secondaires sont
plus aléatoires mais sont en général bien entretenues également.
- les routes gravillonnées : elles sont
entretenues par l’état mais pas toujours très bonnes. Limitées à 80 km/h, il
n’est pas toujours possible d’y rouler à cette vitesse, sans compter les
risques de projection de graviers si vous n’avez pas pris l’assurance adéquate.
- les routes F : limitées à 60 km/h, il n’est
pas toujours possible d’y circuler à cette allure. Elles ressemblent tantôt à
des chemins de terre, tantôt à des pistes (dans les Highlands notamment). Seuls
les véhicules 4x4 y sont autorisés du fait d’une part de leur état et, d’autre
part, des gués à franchir qui nécessitent un châssis plus haut dû à la hauteur
de certaines rivières et des pierres qui s’y trouvent. J’ajouterais que le
passage des gués y est parfois technique car ils peuvent apparaître larges bien
que seule la partie centrale puisse être franchie, prudence !
Avant mon départ, j’avais limité
mon circuit aux parties centrale et sud. J’ai cependant été étonné par la
facilité à me déplacer le long de la route 1, en bon état et où les temps de
parcours sont finalement assez courts avec une moyenne de 90 à 100 km/h. En
revanche sur le reste du parcours, c’est bien plus long, notamment les routes F
où la vitesse moyenne est plutôt de 40 km/h, voire 20 à 30 en fonction du
nombre de gués.
Météo
Deuxième semaine de septembre
2014, le temps était humide mais également ensoleillé. Sur 12 jours, j’ai eu 3
jours complets de pluie, 3 jours complets de soleil, le reste étant des jours
soit très nuageux, soit ensoleillés mais avec de nombreux passage nuageux. Les
ciels bleus totalement dégagés étaient extrêmement rares.
Du côté des températures, le minimum était à Mývatn au lever du soleil (2°), le maximum à Seyðisfjörður à 16H00 (22°). Globalement, dans le sud, le thermomètre oscillait entre 5° et 10° tandis qu’au nord, il affichait davantage entre 9° et 12°.
Quoiqu’il en soit, la météo est très changeante et il vaut mieux profiter du soleil lorsqu’il est là : la pluie peut arriver très vite.
Je pense que la meilleure saison reste néanmoins le mois de juin, pour des températures agréables et des journées (très) longues.
Randonnée
Du fait des caprices de la météo,
il vaut mieux se renseigner. Pour des questions de sécurité, on capte le réseau 3G
presque partout en Islande, y compris dans le centre, il est donc facile
d’avoir accès aux données. Cependant, malgré cette prudence, on peut facilement
être confronté à des conditions assez hostiles, même à faible altitude. J’ai parfois eu
des rafales de vent à 180 km/h et un nuage persistant une heure après un soleil
éclatant.
Il est donc prudent de toujours partir avec carte et boussole ou, mieux encore, un GPS car, encore une fois, les conditions peuvent être vraiment difficiles dans certains cas, même à 400 ou 500 mètres d’altitude.
Il est donc prudent de toujours partir avec carte et boussole ou, mieux encore, un GPS car, encore une fois, les conditions peuvent être vraiment difficiles dans certains cas, même à 400 ou 500 mètres d’altitude.
Budget
Un séjour en Islande coûte
cher : à moins d’avoir beaucoup de temps, il faut une voiture (entre 50€ par
jour pour une citadine et 150€ par jour pour un gros 4x4). Les repas coûtent
aussi cher qu’en France, l’essence y est légèrement plus chère (1,63€ le litre
en septembre 2014), l’hébergement est cher également (entre 100€ et 200€ pour
une chambre double).
Ces prix sont relativement élevés du fait d’une saison touristique très courte (4 mois environ) et d’un taux d’imposition très important (entre 37% et 48% d’impôts sur le revenu).
Personnellement, je pense que le meilleur plan c’est de louer un monospace aménagé (happy campers par exemple) ou une petite citadine en dormant au camping (il y en a quasiment partout). Pour les incursions dans l’intérieur des terres (je recommande surtout le Lakagigar et le Landmannalaugar) si besoin, il y a des cars 4x4 qui peuvent vous y emmener.
Ces prix sont relativement élevés du fait d’une saison touristique très courte (4 mois environ) et d’un taux d’imposition très important (entre 37% et 48% d’impôts sur le revenu).
Personnellement, je pense que le meilleur plan c’est de louer un monospace aménagé (happy campers par exemple) ou une petite citadine en dormant au camping (il y en a quasiment partout). Pour les incursions dans l’intérieur des terres (je recommande surtout le Lakagigar et le Landmannalaugar) si besoin, il y a des cars 4x4 qui peuvent vous y emmener.
Islandais
99% des islandais parlent
anglais, il n’y a donc aucun problème de communication, sauf quand ils vous
foutent la honte lorsqu’ils vous demandent de répéter parce que votre accent
est pourri. Même le fermier perdu au bout d’une route saura vous renseigner. A
la fois, ils ne sont que 300 000 et accueillent tous les ans un million de
touristes, ils ont donc l’habitude des visages étrangers. J’ai trouvé leur
accueil très chaleureux partout où je suis passé sans qu’ils en fassent trop
non plus : parfois derrière un air bourru, ils ont toujours été prévenants
et avenants avec un naturel détendu. Pratiquement partout où je suis allé, ils
sont venus me parler (piscine, bar, baignade dans les grottes,…), les deux
garages dans lesquels j’ai fait de petites réparations ne m’ont rien demandé en
échange, j’ai été hébergé deux nuits dans une famille, jamais personne ne m’a
importuné quand je garais mon 4x4 dans un chemin privé juste pour la nuit et le
loueur de voiture n’était pas, comme dans beaucoup de pays, un arnaqueur. Bref,
c’était vraiment un bon souvenir côté humain.
Gastronomie
L’Islande c’est l’autre pays de
la gastronomie : on y mange bien mais c’est assez riche. Heureusement il
reste les soupes de poisson si vous ne voulez pas prendre 10 kilos lors de
votre voyage. Les repas demandent un budget à peu près identique à celui en
France : les restaurants ont des prix qui oscillent entre 7€ et 150€ (à
Reykjavik pour des restaurants étoilés). Il y en a pour tous les goûts.
Néanmoins, ce que je recommanderais personnellement de goûter :
- de l’agneau à la mode islandaise chez l'habitant, grillé au
barbecue, spécifiquement le bas d’échine, c’est l’une des meilleures viandes
que j’ai mangées. J’ai en revanche été déçu par une échine dans un restaurant qui
était très bonne mais pas très différente de celle que l’on peut trouver en
France ;
- de la soupe de poisson pêché du jour (sur la
côte) ;
- de la baleine (je n’ai pas osé mais des français
me l’ont recommandée) ;
- du pain cuit dans la lave (à Mývatn) ;
- les burgers maison dans les restaurants type
« routier », pas chers et excellents (évitez les chaînes de
stations-services quand même).
Les langoustines d’Höfn sont très
bonnes mais assez chères et sont les mêmes qu’en France. La façon de les
cuisiner les rend pour autant assez originales.